Le contrat de professionnalisation, parfois appelé contrat professionnel, représente une voie privilégiée vers l'emploi, associant formation théorique et pratique en entreprise. Cette forme d'alternance permet d'acquérir une qualification professionnelle reconnue tout en étant rémunérée. Accessible aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, comme aux demandeurs d'emploi, ce dispositif offre de nombreux avantages, tant pour les alternants que pour leur entreprise d'accueil. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir pour réussir votre contrat de professionnalisation.
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Les fondamentaux du contrat de professionnalisation
Définition et principes clés de l'alternance
Le contrat de professionnalisation s'adresse aux personnes qui désirent suivre leurs études en alternance, mêlant ainsi théorie et immersion professionnelle, directement sur le terrain.
Le rythme d'alternance s'organise avec 15 à 25 % du temps dédié aux apprentissages théoriques, soit un minimum de 150 heures de formation. Le reste du temps se déroule en entreprise sous la supervision d'un tuteur expérimenté ou de l'employeur direct.
Ce contrat peut prendre deux formes : un CDD de 6 à 12 mois ou une intégration dans le cadre d'un CDI (on nomme alors la période d'alternance "action de professionnalisation"). Dans certains secteurs spécifiques, la durée totale du contrat peut s'étendre jusqu'à 24 mois selon les accords de branche.
Les modalités d'accompagnement prévoient un suivi personnalisé par un tuteur en entreprise, responsable de la transmission des compétences métier. L'alternant bénéficie également d'une double évaluation : par l'organisme de formation et par son employeur.
Quelle est la différence entre contrat d'apprentissage et contrat de professionnalisation ?
Le contrat de professionnalisation se distingue par sa flexibilité d'accès. Il est notamment accessible aux demandeurs d'emploi sans limite d'âge, contrairement à l'apprentissage limité aux moins de 30 ans. De plus, la rémunération s'avère généralement plus avantageuse, avec un minimum de 55 % du SMIC pour les moins de 21 ans, montant qui grimpe à 70 % entre 21 et 25 ans. (source : service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15478 - consulté le 09/09/2025)
Les aides à l'embauche diffèrent également : tandis que l'apprentissage bénéficie d'une prime unique de 6000 €, le contrat de professionnalisation propose des aides spécifiques pour les seniors et les personnes en situation de handicap. Un exemple concret : une entreprise recrutant un demandeur d'emploi de plus de 45 ans peut percevoir jusqu'à 2000 €.
Il existe aussi une aide de l'État spécifique lorsqu'un groupe d'employeurs pour l'insertion et la qualification (GEIQ) embauche des salariés rencontrant des difficultés d'insertion en contrat de professionnalisation. (source : entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F35391 - consulté le 09/09/2025)
La finalité des deux contrats varie également. Quand l'apprentissage vise principalement l'obtention d'un diplôme d'État, le contrat pro, lui, privilégie l'acquisition rapide de compétences professionnelles certifiées favorisant l'employabilité du futur diplômé.
Les objectifs de qualification professionnelle du contrat pro
La qualification professionnelle représente le cœur du dispositif avec trois voies possibles : l'obtention d'un titre inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), la validation d'un Certificat de Qualification Professionnelle, ou la reconnaissance au sein d'un accord de branche.
Les entreprises d'accueil adaptent le parcours selon leurs besoins spécifiques. Un commercial peut par exemple tendre vers une certification en négociation, quand un technicien recherchera une qualification en maintenance industrielle. Un étudiant en communication, lui, pourra viser une certification en stratégie de communication digitale.
L'acquisition des compétences suit une progression structurée : maîtrise des fondamentaux du métier, développement des savoir-faire techniques, perfectionnement des pratiques professionnelles. Le programme pédagogique établi avec l'OPCO (Opérateur de Compétences) garantit l'adéquation entre les apprentissages théoriques et les réalités du terrain.
Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier d'un contrat de professionnalisation ?
Critères d'âge et conditions d'éligibilité
Le recrutement en contrat de professionnalisation s'adresse à plusieurs profils. Les jeunes âgés de 16 ans peuvent accéder à cette formule, avec une limite fixée à 25 ans révolus pour compléter leur formation initiale.
Au-delà de 26 ans, ce type de contrat reste accessible aux demandeurs d'emploi inscrits à France Travail (ex-Pôle Emploi). Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) peuvent également y prétendre, sans restriction d'âge.
Les personnes sortant d'un contrat unique d'insertion constituent aussi un public éligible. La signature du contrat requiert l'accompagnement par un organisme de formation habilité à délivrer une certification reconnue par l'État ou une branche professionnelle.
Le contrat de professionnalisation pour les plus de 45 ans
La reconversion professionnelle après 45 ans bénéficie d'un soutien financier attractif. Les employeurs reçoivent une aide de 2 000 euros pour l'embauche d'un demandeur d'emploi de cette tranche d'âge en contrat de professionnalisation, qu'il soit en CDD ou CDI.
Cette aide se cumule avec l'aide forfaitaire de France Travail, permettant un accompagnement financier total pouvant atteindre 4 000 euros. Un véritable levier pour faciliter le retour à l'emploi des seniors. (source : francetravail.fr/employeur/aides-aux-recrutements/les-aides-a-lembauche/embauche-de-de-de-45-ans-et-plus.html - consulté le 09/09/2025)
La rémunération minimale s'établit au SMIC ou à 85 % du salaire minimum conventionnel si celui-ci s'avère plus avantageux. Par exemple, un cadre commercial de 47 ans en reconversion dans la vente percevra au minimum 1 801, 80 euros bruts mensuels.
Le cas spécifique des demandeurs d'emploi
Les demandeurs d'emploi profitent d'un accès simplifié au contrat de professionnalisation. Aucune condition particulière de qualification ou d'ancienneté d'inscription à France Travail n'est requise pour y accéder.
La formation peut s'adapter aux besoins spécifiques de reconversion avec une durée modulable. Un accord de branche permet même d'étendre le temps consacré aux apprentissages théoriques au-delà des 25 % habituels.
Les établissements publics industriels et commerciaux comme les entreprises d'armement maritime constituent des opportunités souvent méconnues pour ce public. Ces structures proposent régulièrement des parcours qualifiants dans des secteurs porteurs, y compris en communication.
La prise en charge des frais de formation par l'OPCO garantit un accès sans reste à charge pour le demandeur d'emploi. Une démarche simplifiée permet d'obtenir rapidement une réponse sur l'acceptation du dossier.
La rémunération en contrat de professionnalisation
Quel est le salaire net en contrat de professionnalisation en fonction de l'âge et du niveau d'études ?
La rémunération mensuelle en contrat de professionnalisation varie selon deux critères majeurs. Pour les moins de 21 ans, le salaire minimum atteint 55 % du SMIC, soit 991 € brut avec un niveau inférieur au bac, et grimpe à 1 171, 18 € pour les titulaires du bac ou d'un diplôme de même niveau.
Entre 21 et 25 ans, la base salariale s'élève à 70 % du SMIC, soit 1 261, 26 € brut mensuel sans le bac, tandis qu'elle passe à 80 % du SMIC, soit 1 441, 45 € avec un diplôme équivalent ou supérieur au baccalauréat.
Les personnes de 26 ans et plus perçoivent au minimum 100 % du SMIC, soit 1 801, 80 € brut par mois. Cette rémunération peut augmenter selon les conventions collectives et accords cadres dans certains secteurs d'activité.
Contrairement au contrat d'apprentissage, le contrat de professionnalisation ne prévoit pas d'évolution du salaire en fonction du nombre d'années de formation. Ainsi, le salaire pour un BTS en alternance reste le même que l'étudiant soit en première ou en deuxième année du cursus. Seul son âge compte.
Les avantages financiers pour l'alternant
En dehors du simple fait de mêler théorie et pratique durant les études, ce qui offre une montée en compétences rapide, l'alternant profite également de différents avantages financiers.
La carte d'étudiant des métiers ouvre notamment l'accès à de multiples réductions : transport, restauration, activités culturelles. (source : alternance.emploi.gouv.fr/telechargement-de-la-carte-etudiant-des-metiers consulté le 09/09/2025) Un véritable plus pour optimiser son budget quotidien ! Les alternants bénéficient également d'une participation aux frais de transport domicile-travail, avec une prise en charge à 50 % par l'employeur. ( source : service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34964 consulté le 09/09/2025)
L'exonération fiscale représente également un atout majeur : les revenus sont non imposables jusqu'à 1 424 euros par mois. Selon les employeurs, les tickets restaurant et la mutuelle d'entreprise complètent souvent ces avantages.
Action Logement propose, de son côté, des aides spécifiques au logement pouvant atteindre 1 000 euros (source : actionlogement.fr/aide-logement-jeunes-actifs consulté le 09/09/2025), tandis que la prime d'activité peut augmenter les revenus mensuels de 100 à 300 euros.
Évolution de la rémunération pendant le contrat
La progression des revenus suit plusieurs mécanismes durant le parcours professionnel. Le changement d'âge déclenche automatiquement une revalorisation salariale le mois suivant l'anniversaire. Par exemple, un alternant qui fête ses 21 ans durant son contrat verra sa paie augmenter de 55 % à 70 % du SMIC.
Les accords d'entreprise peuvent prévoir des augmentations liées à l'acquisition de compétences spécifiques. Un chargé de communication apprenti maîtrisant un nouveau logiciel pourrait, par exemple, bénéficier d'un bonus mensuel.
La valorisation des performances individuelles permet aussi d'obtenir des gratifications supplémentaires. Un alternant peut recevoir des commissions sur ses résultats, tandis qu'un technicien obtiendra une prime pour ses certifications additionnelles.
Les aspects juridiques essentiels
Le CDI de professionnalisation
Le contrat à durée indéterminée de professionnalisation commence par une phase d'alternance formation-entreprise. Cette période initiale s'étend sur 6 à 12 mois, avec un programme pédagogique structuré autour des compétences visées.
La signature d'un CDI apporte une sécurité renforcée pour l'alternant. À l'issue de sa période de formation, le salarié conserve son poste dans l'entreprise sous un statut classique de CDI. Les avantages conventionnels s'appliquent alors pleinement : treizième mois, primes d'ancienneté ou participation aux résultats.
Le cadre juridique prévoit aussi la désignation obligatoire d'un tuteur expérimenté. Sa mission : accompagner l'alternant dans l'acquisition des savoir-faire du métier et faciliter son intégration durable dans l'entreprise.
La période d'essai en alternance
La période d'essai s'applique différemment selon la nature du contrat. Pour un CDD, sa durée maximale atteint un mois. Dans le cadre d'un CDI, elle s'étend généralement jusqu'à deux mois pour les employés, trois mois pour les techniciens et quatre mois pour les cadres.
Durant cette phase, le salarié bénéficie des mêmes droits que les autres collaborateurs : rémunération, protection sociale et accès aux équipements professionnels. Un délai de prévenance s'impose en cas de rupture : 24 heures pour moins de 8 jours de présence, 48 heures entre 8 jours et un mois.
Les conventions collectives peuvent prévoir des dispositions plus favorables, notamment sur la durée ou les modalités de rupture du contrat de professionnalisation. Par exemple, dans le secteur bancaire, la période d'essai intègre systématiquement les jours de formation théorique.
Les conditions de rupture du contrat de professionnalisation
La rupture anticipée d'un contrat à durée déterminée ne peut survenir que dans des cas précis : faute grave, force majeure ou accord mutuel entre les parties. Un étudiant en alternance qui décroche un CDI dans une autre entreprise d'accueil pourra par exemple demander une rupture à l'amiable.
Pour un contrat à durée indéterminée, les modalités s'alignent sur le droit commun : démission, licenciement ou rupture conventionnelle. L'alternant doit respecter un préavis variant selon son ancienneté.
Dans tous les cas, une notification écrite reste obligatoire sous 30 jours auprès de l'organisme financeur. Un accompagnement durant 6 mois après la rupture permet aux alternants de poursuivre leur formation, à condition que le parcours initial prévu dépasse 12 mois.
La formation au cœur du dispositif
Organisation des périodes de formation
L'alternance s'articule autour d'un planning minutieusement établi entre l'entreprise et le centre de formation. Les rythmes d'apprentissage varient selon les métiers, la répartition du temps s'adaptant aux exigences de chaque qualification.
Le calendrier prévoit aussi des temps dédiés aux évaluations pratiques et aux mises en situation professionnelle. Les modules théoriques s'alignent sur les besoins réels du terrain, permettant une application directe des connaissances acquises.
Préparation d'un BTS en alternance
La réussite d'un BTS en alternance repose sur une préparation minutieuse avant le début du parcours. Un premier rendez-vous avec le responsable pédagogique permet d'établir votre plan de formation personnalisé et de valider vos prérequis académiques. Afin d'offrir un maximum de chances de réussite à ses étudiants, l'école de communication Narratiiv propose l'alternance à partir de la 2ème année du BTS Communication.
Les matières générales représentent environ 40 % du programme, tandis que les enseignements professionnels occupent 60 % du cursus. Cette répartition garantit l'acquisition des compétences techniques attendues par les recruteurs.
La validation du BTS s'appuie sur un système mixte : contrôle continu en entreprise et examens finaux. Votre tuteur évalue régulièrement vos progrès à travers des missions concrètes, comme la gestion autonome d'un projet ou la maîtrise d'outils spécialisés.
Le rôle de l'organisme de formation
L'organisme de formation agit comme un partenaire stratégique dans la réussite du contrat de professionnalisation. Sa mission première consiste à concevoir des programmes pédagogiques adaptés aux besoins du marché du travail.
Un suivi personnalisé accompagne chaque alternant grâce à des référents dédiés. Ces experts assurent la liaison avec l'entreprise, analysent la progression et ajustent le parcours si nécessaire.
L'organisme met à disposition des ressources essentielles : plateformes numériques, laboratoires techniques, centres de documentation. Par exemple, un alternant en marketing digital accède à des outils professionnels comme Google Analytics ou WordPress. Pour ses cursus en communication et journalisme, Narratiiv met à disposition des étudiants des plateaux TV et radio, une salle informatique, des box de stream, des salles de réunion et bien d'autres espaces encore.
La structure garantit aussi la qualité des enseignements à travers une équipe de formateurs qualifiés, régulièrement formés aux dernières évolutions des métiers préparés.
Quels sont les avantages du contrat de professionnalisation ?
Bénéfices pour l'alternant
La signature d'un contrat de professionnalisation ouvre droit à une protection sociale complète dès le premier jour. L'alternant accède à une mutuelle d'entreprise et bénéficie d'une couverture accidents du travail identique aux autres salariés.
Il profite également d'un salaire qui lui évite d'avoir à rechercher un job étudiant, ainsi que d'une prise en charge des frais de scolarités et d'une partie de ses frais de transport.
L'expérience professionnelle acquise représente un atout majeur sur le marché du travail. Les étudiants en alternance bénéficient généralement d'un taux d'insertion élevé en fin du contrat, et d'une rémunération moyenne supérieure par rapport aux diplômés classiques.
Intérêts pour l'entreprise
Le recrutement en alternance permet aux organisations de former des talents parfaitement adaptés à leurs besoins spécifiques. Cette approche réduit considérablement les coûts d'intégration et de formation classique.
De plus, une réduction générale des cotisations patronales s'applique sur les salaires n'excédant pas 1, 6 fois le SMIC (source : entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F24542 - consulté le 09/09/2025). Les PME bénéficient également d'une aide financière pouvant atteindre 5 000 euros par alternant recruté.
Parallèlement, l'accompagnement personnalisé par l'OPCO facilite la mise en place du contrat de professionnalisation et la définition du programme pédagogique. Une entreprise du numérique peut, par exemple, modeler le parcours de formation selon ses technologies et méthodologies spécifiques.
Enfin, la transmission des savoir-faire entre collaborateurs expérimentés et alternants dynamise la culture d'entreprise tout en préparant le renouvellement des équipes.
Aides à la professionnalisation disponibles
Les aides financières possibles s'adaptent aux différents profils. Pour les demandeurs d'emploi de plus de 26 ans, une prime de 2 000 € maximum est versée par France Travail en deux fois.
De son côté, l'Agefiph propose jusqu'à 3 000 € pour l'embauche d'une personne en situation de handicap en contrat de professionnalisation, avec un versement progressif dès 6 mois d'ancienneté. (source : agefiph.fr/aides-financieres consulté le 09/09/2025)
Les collectivités territoriales complètent ces dispositifs avec des primes régionales variant de 1 000 € à 3 000 € selon les territoires. La région Île-de-France accorde, par exemple, 2 500 € aux entreprises recrutant des alternants dans les métiers en tension.
Un cumul des aides reste possible sous certaines conditions, en fonction des situations.
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Aspects administratifs et démarches liées à la conclusion d'un contrat de professionnalisation
Le formulaire Cerfa à remplir
Le Cerfa n°12434*05 représente le document officiel pour établir un contrat de professionnalisation. Sa dernière version intègre des rubriques spécifiques pour la VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) et les situations de handicap.
Pour le compléter correctement, commencez par rassembler les éléments essentiels : numéro SIRET de l'entreprise d'accueil, coordonnées du tuteur, planning de formation validé avec l'organisme formateur. Une attention particulière doit être portée aux dates de début et de fin du contrat.
La signature du document engage les deux parties. L'employeur transmet ensuite le formulaire à son OPCO sous 5 jours maximum, accompagné d'un descriptif détaillé de la formation prévue. Un exemplaire signé doit être conservé pendant 5 ans par l'entreprise.
L'enregistrement auprès de Pôle Emploi
La procédure d'enregistrement débute dès la conclusion du contrat avec l'entreprise. Le dépôt du dossier s'effectue sur l'espace personnel France Travail dans un délai maximum de 5 jours ouvrés après le début du contrat.
Munissez-vous de votre carte d'identité, du contrat signé et de votre relevé d'identité bancaire pour finaliser l'inscription en ligne. Un conseiller France Travail examine votre demande sous 48 heures et valide votre statut d'alternant.
Pour les personnes de plus de 26 ans, pensez à solliciter la prime à l'embauche de 2000 euros directement sur la plateforme. Cette démarche simple garantit le versement de l'aide en deux fois : 1000 euros après 3 mois d'activité et le solde à mi-parcours du contrat.
La sécurisation du parcours professionnel
La protection du parcours professionnel s'appuie sur plusieurs dispositifs complémentaires. Un suivi régulier par des conseillers spécialisés permet d'anticiper les difficultés potentielles et d'ajuster la formation aux besoins du marché.
De leur côté, les opérateurs de compétences proposent des actions d'évaluation personnalisées tous les trois mois pour garantir l'adéquation entre les apprentissages et les objectifs fixés.
La mise en place d'un tutorat renforcé constitue un autre pilier majeur. Le tuteur, formé spécifiquement à l'accompagnement, assure un transfert optimal des compétences tout en veillant au respect des dispositions légales relatives aux conditions de travail.
Les secteurs et métiers concernés
Les offres en contrat de professionnalisation
Le marché de l'alternance est dynamique, avec des milliers d'offres publiées chaque année. Les secteurs du numérique et de la finance représentent une bonne partie des recrutements, de même que le marketing digital et l'industrie.
La transformation écologique crée de nouvelles opportunités dans les métiers verts : techniciens en efficacité énergétique, chargés de projet en économie circulaire ou spécialistes RSE voient leurs débouchés se multiplier.
Les PME innovantes du secteur santé recherchent activement des profils en biotechnologie et data science médicale, avec des rémunérations attractives dépassant souvent le minimum légal.
Les métiers de la communication adaptés à l'alternance
Le secteur de la communication se prête particulièrement bien à l'alternance, car il allie compétences théoriques et mises en situation concrètes en entreprise.
De nombreux métiers permettent aux étudiants d'acquérir une expérience significative tout en développant leur expertise : chargé de communication, community manager, assistant marketing, attaché de presse ou encore chef de projet événementiel.
En alternance, ces professionnels en devenir participent activement aux campagnes de communication, à la gestion des réseaux sociaux, à la rédaction de contenus ou à l'organisation d'événements. Ce format favorise une montée en compétences rapide, tout en offrant aux entreprises un regard neuf et créatif.
La durée et l'organisation du contrat
Temps de travail et formation
La semaine type d'un alternant s'organise autour d'une durée légale de 35 heures hebdomadaires, incluant les périodes en centre de formation. Chez Narratiiv, un étudiant en communication en alternance passe généralement trois jours en entreprise et deux jours en formation.
Les séances d'apprentissage théorique représentent un minimum de 150 heures sur l'année. Pour un parcours de 6 mois, le volume horaire varie entre 150 et 201 heures de formation. Cette durée monte jusqu'à 402 heures pour un contrat d'un an.
Le rythme d'alternance s'adapte aux spécificités du métier visé. Les salariés en contrat bénéficient des mêmes droits que les autres employés : repos hebdomadaire, congés payés et jours fériés. Un planning détaillé, établi dès le démarrage, facilite la coordination entre l'entreprise et le centre de formation.
Possibilités de renouvellement
Le renouvellement du contrat s'effectue uniquement dans deux situations précises. La première concerne les alternants ayant validé leur qualification initiale et souhaitant préparer une certification supérieure ou complémentaire.
La seconde s'applique aux cas d'échec aux examens, de maladies prolongées ou de défaillance de l'organisme formateur. Un commercial n'ayant pas obtenu sa certification peut, par exemple, prolonger son contrat pour une nouvelle période.
La durée maximale reste fixée à 24 mois, sauf pour certains publics spécifiques comme les bénéficiaires du RSA où elle peut atteindre 36 mois. Un avenant au contrat formalise cette prolongation, après validation par l'OPCO et l'employeur.
L'extension du contrat peut également s'envisager pour une poursuite d'études à l'étranger, permettant d'acquérir une expérience internationale valorisante.
Modalités d'alternance entreprise-formation
La répartition du temps entre entreprise et organisme de formation s'organise selon un calendrier précis. Les périodes en entreprise permettent une application directe des acquis théoriques dans un contexte professionnel réel.
Un suivi pédagogique personnalisé assure la coordination entre les deux lieux d'apprentissage. Par exemple, un commercial en formation consacre ses matinées aux techniques de vente avant de les mettre en pratique l'après-midi auprès des clients.
L'entreprise adapte les missions confiées à l'alternant en fonction du programme pédagogique. Cette synchronisation garantit une progression cohérente des compétences. Un carnet de liaison numérique facilite la communication entre tous les acteurs et valide les objectifs atteints.
En bref, le contrat de professionnalisation est un modèle gagnant-gagnant pour l'étudiant comme pour l'entreprise qui permet de former des professionnels efficaces et motivés.
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