Lors de son interview, Johnny est revenu sur son parcours, loin d’être tracé d’avance, mais construit avec une détermination constante et une envie profonde de raconter le sport autrement.
Au départ, il y a un étudiant passionné de football, comme tant d’autres. Mais Johnny fait le choix de creuser, de multiplier les expériences et de s’accrocher à chaque opportunité. Une immersion dans les coulisses du club Arsenal aux côtés d’un ami joueur professionnel marquera un tournant. C’est là que se dessine, pour de bon, sa vocation.
La suite ? Elle s’écrit dans les salles de rédaction, mais aussi dans les coulisses de plusieurs chaînes sportives : BeIN Sports, RMC Sport, Téléfoot… À chaque fois, la même pression, les mêmes défis : inventer une ligne éditoriale, créer une identité, et faire vivre le sport à l’antenne.
Aujourd’hui chez DAZN, il pilote les contenus, encadre les équipes, choisit les sujets. Un rôle de chef d’orchestre qu’il exerce avec la même exigence que celle qu’il plaide pour le journalisme en général : celle de la rigueur, de la vérification, et du sens.
Mais Johnny n’est pas nostalgique. Il observe, avec lucidité, l’évolution du journalisme sportif : l’arrivée des influenceurs, la montée en puissance des formats courts, la transformation des usages. S’il croit encore à la presse écrite, pour les titres exigeants, de niche, il défend surtout l’adaptation. Le métier change, dit-il, mais les fondamentaux restent : bien raconter, bien s’informer, et surtout, transmettre.