Nos journalistes font entendre leur voix

Mais quand cette écriture devient voix, souffle, rythme, silence… elle devient encore autre chose : une expérience sensorielle. Un récit à écouter autant qu’à ressentir.

C’est dans cette école où l’art du récit est central, que les étudiants en journalisme apprennent à maîtriser un format exigeant et passionnant : le podcast narratif.

Ni tout à fait reportage, ni vraiment documentaire, le podcast narratif est un genre hybride, libre, incarné. Un objet sonore qui prend le temps, qui installe une voix, une ambiance, une tension. Un espace où chaque choix compte : la précision des mots, l’émotion dans les silences, la justesse d’une archive, la sincérité d’un témoignage.

Laurianne Kaprielian, référente de la filière podcast chez Narratiiv, guide les étudiants dans cette exploration. Avec elle, ils apprennent à construire une narration fluide et immersive, à ciseler une intro qui accroche, à doser les transitions, à écrire pour l’oreille, à penser montage, rythme, sound design.

Pour les J3 et les étudiants de l’Année Passerelle Journalisme, l’exercice est cadré : un podcast de 7 à 10 minutes, avec jingle, intro, narration, tapis sonore et cohérence éditoriale. Ils découvrent à quel point tout s’écoute, tout s’écrit.

Pour les J4, le défi est encore plus ambitieux :

Un récit en trois épisodes de 4 minutes
Des interviews intégrées, une tension dramatique, un style d’auteur
Un sound design soigné, des archives choisies avec justesse

Que ce soit l'origine de l'écriture avec Johanna Delfour, les dessous de la fermture du géant des jeu vidéo, Ubisoft, à San Francisco avec Alexandre Brunner ou encore la réélection de Donald Trump avec Thibault Demeneix, les podcast réalisés par nos étudiants sont aussi originaux que diversifiés.